3 Grandes familles de causes existent au sein des dysfonctionnements des entreprises.
La Généralisation est un processus ou un ensemble de processus qui permet de reproduire des pratiques elles-mêmes basées sur une expérience ou des expériences héritées de l’histoire de l’entreprise et ancrées dans l’ « inconscient collectif » de la structure.
Plus la structure est ancienne et plus on rencontre le processus de généralisation qui est perpétué par les personnels les plus anciens et dont les plus jeunes héritent.
Ce processus est nécessaire dans la conduite générale de l’acquisition des compétences, mais trouve ses limites dans une adaptation nécessaire à un environnement en évolution constante.
Le processus de généralisation est le plus difficile à modifier, car il représente souvent plus pour le salarié qu’un ensemble de pratiques, il représente son histoire et sa remise en question conduit souvent à des freins qui devront être levés par des garanties.
Les mots qui caractérisent le processus :
- Toujours, d’habitude, on doit, il faut, tous les clients, tout le monde dit, on sait bien que, c’est bien, c’est mal, c’est comme ça, ce n’est pas possible…
- Exemples :
o « De nos jours, les salariés ne sont plus motivés »
o « Les clients sont de plus en plus exigeants »
o « Ce n’est pas possible de faire mieux »
Dans ces cas, on comprend bien qu’il n’a pas été possible de vérifier cette affirmation, mais la personne qui s’ exprime ainsi à probablement vécu une ou plusieurs expériences qui amènent à faire d’un cas particulier une règle générale.
La Distorsion est un processus ou un ensemble de processus qui se construit sur la base d’interprétations successives d’expériences acquises au sein de la structure et qui conduisent à une interprétation personnelle d’une pratique.
La distorsion , dans son effet bénéfique permet d’imaginer le résultat d’une tâche en cours, de mettre en œuvre un procédé créatif, mais permet également de se fabriquer de gros problèmes de communication avec des salariés qui ne sont pas « sur la même longueur d’onde »
Les structures confrontées à ce processus sont des structures qui sont basées sur des principes de transmissions de l’information par l’oralité, ou peu de process sont véritablement maitrisés.
On rencontre également ces principes quand le management n’a pas pris suffisamment en compte le « donner du sens » qui permet de guider les acteurs vers un but commun dans le cadre de valeurs partagées.
Les mots qui caractérisent le processus :
Exemple :
- « La direction ne peut nous comprendre »
Dans ces cas, on comprend bien qu’un lien est fait entre des événements passés et une impossibilité supposée à venir.
L’omission est un processus ou un ensemble de processus qui permettent de se concentrer sur des éléments essentiels au détriment des détails superflus.
Ce processus à son effet positif puisqu’il permet de gagner du temps, mais il nuit souvent à la précision et réduit un processus aux proportions que nous sommes en mesure d’accepter et de gérer.
Il se caractérise par des imprécisions , des manques dans l’expression des salariés.
Les mots qui caractérisent le processus :
« Je suis perplexe… » ( À propos de quoi ?)
« Je ne suis pas d’accord »( avec quoi n’êtes-vous pas d’accord exactement ?)
« Les autres font différemment »( qui sont les autres ?)
« Nos produits sont trop chers » ( par rapport à quoi ?)
etc.
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